Algerian fertility on the replacement threshold: what are the geographic disparities?
Zahia Ouadah-Bedidi, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Amar Ouali
La baisse de la fécondité en Algérie a été extrêmement rapide. De 1970 à 2002, le TFT est passé de 8,1 à 2,2 enfants par femme. Cette baisse a touché tous les milieux (urbain, rural, femmes instruites, femmes moins instruites). Mais ce mouvement d’ensemble n’a pas atteint de la même façon les différentes régions. Les expériences régionales montrent à quel point il est important de ne plus considérer l’évolution de la fécondité vers le seuil de remplacement et son maintien à ce niveau, au seul plan national. Une première analyse a montré que sur 1541 communes 10% se situent en dessous 2,1 enfants par femme et 7% présentent un taux de fécondité supérieur à 5. Il s’agit dans cette communication d’analyser cette diversité géographique de la fécondité et ses facteurs explicatifs. Nous utiliserons pour cela le dernier recensement de la population (1998). L’analyse se fera aussi bien au niveau « micro » qu’au niveau « macro ».
Presented in Poster Session 2